top of page

WePlanet France
Les EcoHumanistes

Nous sommes la branche française de l'ONG Internationale WePlanet.

Nous défendons une approche scientifique, pragmatique et réaliste des grands  enjeux environnementaux tout en nous inscrivant dans des valeurs essentiellement humanistes, pour lesquelles l'amour et le respect de la nature sont inséparables du bonheur qu'elle nous procure.

2022-07-31 (12) Vallon du Veyton. Lac Morétan Supérieur.jpg

Notre mission

Redonner un sens à l'idée de défense de l'environnement en la soustrayant à l'idéologie et aux "passions tristes" qui l'ont accaparée.

La mouvance environnementale était historiquement forte et diverse en France, mais elle semble aujourd'hui s'enfermer dans une spirale de négativité et de régression culturelle.

Notre role est de faire entendre une voix différente, en relayant la vision  optimiste défendue internationalement par WePlanet, en faisant encore confiance à l'humanité collectivement, et à l'inventivité individuelle, pour affronter les nouveaux défis  environnementaux et civilisationnels auxquels nous sommes confrontés.

Quelques axes d’action et d’intervention de WePlanet

Défense des solutions validées par la science et des technologies indispensables à la transition écologique

 

L’écologie « du courant dominant »  prétend suivre la science, mais elle ne fait en réalité que retenir sélectivement les éléments d’un diagnostic de crise environnementale qui confortent un narratif devenu, de leur part, essentiellement religieux, centré sur la culpabilité collective de la civilisation humaine et la recherche de boucs-émissaires.

Quand il s’agit de penser aux possibles moyens d’affronter cette crise, la science est totalement oubliée, voire niée frontalement, pour faire place à une pensée magique dominée par la repentance : la sobriété, la décroissance, le recours et le retour à une Nature divinisée sont les seules « solutions » invoquées. La science et la technologie se trouvent ici au contraire globalement diabolisés par eux, les causes de nos problèmes ne pouvant être part à leur solution.

WePlanet et le courant dit « écomoderniste »  (nous préférons, en France,  parler de «écohumaniste ») dans lequel elle se situe se sont d’emblée placés en opposition à ce courant dominant sur des enjeux qui ont été des chevaux de bataille historiques de l’écologie dominante : le nucléaire et les recours aux technologies génétiques.

 

Cette campagne a cherché à interpeler symboliquement une association qui est devenue le symbole des dérives de l’écologie dominante, pour laquelle l’opposition au nucléaire est totémique et  fondatrice de leur identité, alors même que les nouveaux enjeux de décarbonation de l’économie imposeraient une remise en question de ce qui est devenu pour eux un dogme religieux. Ia Anstoot, jeune militante suédoise de WePlanet, était la mieux placée pour dénoncer cette fossilisation idéologique, cruellement révélatrice de l’âge des fondateurs de Greenpeace et de leur incapacité à comprendre les nouveaux enjeux et à évoluer
 

Les nouvelles technologies génétiques (NTG) rendues possibles par les avancées récentes autour de CRISPR CAS-9 (pour lesquelles Emmanuelle Charpentier a reçu le Prix Nobel en 2020) ouvrent des possibilités particulièrement prometteuses pour permettre, par exemple, de mettre au point de nouvelles variétés de plantes adaptées au changement climatique et à la sécheresse. Mais là encore, l’écologie dominante a enclenché la machine à diaboliser en agitant le sigle  OGM comme un chiffon rouge, sans reconnaitre qu’il ne s’agirait d’abord avec les NTG que de rendre plus rapide et moins aléatoire ce que l’humanité a toujours fait depuis les débuts de l’agriculture avec la sélection dirigée, obtenue par essai-erreur au travers de multiples générations successives, sur une échelle de  temps incompatible avec l’urgence des problèmes actuels.

 

​​
 

Défense de solutions pragmatiques adaptées aux pays en développement
 

L’environnementalisme du courant dominant signale à l’envi sa vertu tiers-mondiste et affiche complaisamment sa compassion pour les pays du Sud en attribuant facilement tous leurs problèmes à l’héritage de la colonisation. Mais ses zélateurs manifestent souvent, à leur corps défendant, une attitude qu’on pourrait qualifier de néo-coloniale quand ils préconisent pour les pays en développement les mêmes choix que celles qu’ils défendent pour les pays développés, alors que des solutions intermédiaires pragmatiques pourraient être beaucoup plus viables pour sauver des vies et améliorer le quotidien des pays du sud, même si elles ne sont pas alignées avec les totems de l’écologie telle qu’elle est vue depuis les pays du Nord.
 

 

Cette campagne titrée ironiquement (en retournant avec « just stop cooking » le slogan « just stop oil ») cherche à montrer les conséquences délétères de certaines préconisations des agences d’aide au développement par rapport aux moyens utilisés dans les parties les moins développées des pays du sud pour faire la cuisine. L’utilisation massive de bois et de charbon de bois pour faire la cuisine dans des intérieurs mal aérés a  des conséquences dramatiques pour la santé des familles et en particulier des femmes et des enfants, et contribue grandement à la déforestation. Mais la solution de remplacement qui serait la plus largement accessible et facilement généralisable à court terme, l’utilisation de GPL, se trouve aujourd’hui découragée par beaucoup d’agences d’aide des pays développés parce qu’il s’agit d’un combustible fossile. WePlanet préconise, ici comme ailleurs, le pragmatisme plutôt que la pureté idéologique : il s’agit de répondre à des nécessités immédiates

 

Vers une agriculture « économe de l’espace » ?
 

 

L’environnementalisme du courant dominant a mille fois raison de dénoncer l’impact énorme et catastrophique de la consommation de viande (et en particulier de bœuf et de mouton), mais la seule « solution » qu’il préconise (le veganisme pour tout le monde) ne pourrait être massivement « adoptée » que si elle était imposée par une dictature d’un genre nouveau (verte et hygiéniste). Il est d’ailleurs révélateur que beaucoup de militants verts radicaux fument ou ont d'autres addictions désastreuses pour eux-mêmes et pour l'environnement, et ne réalisent pas qu’il est impossible de changer les habitudes collectives de l’humanité dans son ensemble alors qu’ils ne sont pas même capables d’abandonner individuellement leurs très mauvaises habitudes…

La diminution de la consommation de viande a en réalité déjà commencé dans les pays développés, et les protéines végétales commencent à être consommées plus largement, mais cette évolution sera extrêmement longue à se généraliser pour modifier des habitudes culinaires et alimentaires si imprégnées dans les différentes cultures. Des solutions nouvelles comme la viande de culture et les protéines issues de la fermentation de précision, telles que promues par la campagne « Reboot food » de WePlanet, pourraient permettre de substituer  progressivement la consommation de viande d’origine agricole sans changer les habitudes gustatives des consommateurs : ces solutions ont-elles le potentiel d’être à l’élevage traditionnel ce que la voiture électrique  est à la voiture thermique : une solution de remplacement plus facile à adopter et à généraliser que le passage au vélo et aux transports en commun? Personne ne peut dire que ce serait facile, mais il y a au moins une voie à expérimenter, sans la diaboliser a priori, comme le fait en France une coalition regroupant les lobbies de la viande avec les écologistes du courant dominant.

L’agriculture ne doit pas seulement chercher à utiliser le moins possible d’intrants fossiles : elle doit explorer toutes les voies pour devenir plus productive afin d’économiser l’espace, cet espace qui est aujourd’hui massivement gaspillé pour l’élevage (directement ou pour la production de fourrage) et pour la production de biomasse en substitution des fossiles, fallacieusement présentée comme neutre en carbone alors qu’elle préempte les autres usages possibles de cette ressource si drastiquement limitée qu’est la terre arable.

 

Le ré-ensauvagement (rewilding) : où l’on renoue avec l’héritage séculaire de la « protection de la nature » 
 

Le rewilding offre une perspective de renouveau de l’idée traditionnelle  de défense de la nature, en lien avec l'évolution précédente : l’espace qui pourrait être libéré par une agriculture plus productive et économe de l’espace a le potentiel, si l’on laisse les processus naturels s’y développer autant que possible, de redevenir un espace sauvage qui serait non seulement une réserve de biodiversité et un puits de carbone, mais aussi, il ne faut pas l'oublier, un espace récréatif, éducatif et de ressourcement pour l’humanité.

Il  faut se garder de caricaturer le rewilding comme le fantasme de naturalistes qui voudraient voir les ours et les loups proliférer en banlieue des villes, ou réintroduire les mammouths à poils laineux. Il s’agit d’une tendance incrémentale et de moyen-long terme, qui doit être envisagée très prudemment, en concertation avec les acteurs de terrain, en tenant compte des traditions culturelles et des particularités locales des écosystèmes. Il ne s’agit pas non plus nécessairement de revenir au dernier état antérieur qui aurait qui existé avant l’agriculture ou le développement, parce que cet état peut ne pas être adapté à l’évolution du climat ou aux présentes contraintes environnementales et humaines. L’expérience récente des régions méditerranéennes d’Europe a ainsi montré que le résultat immédiat de la déprise agricole pouvait être, non pas un rewilding bénéfique, mais  une catastrophe environnementale, quand une végétation buissonnante et hautement inflammable prend spontanément la place des terres abandonnées  par, par exemple, la culture de la vigne ou des oliviers. Ce qui est possible dans les climats où les zones abandonnées par l’agriculture redeviennent des zones humides, riches en biodiversité et en potentiel de stockage de carbone, ne l’est évidemment pas dans les régions méditerranéennes, où la gestion des zones ré-ensauvagées devrait être orientée autant que possible vers la croissance d’espèces résilientes à la sécheresse et non inflammables.
Le cas de l’élevage extensif, tel qu’il est traditionnel dans beaucoup de régions d’Europe (mais dont Georges Monbiot a souligné l’impact catastrophique, en contradiction avec son  image plus positive que celle de l’élevage industriel) doit également être envisagé sans tabous, mais en tenant compte des critères humains, culturels  et sociaux tout autant que des critères strictement naturalistes. La réapparition des loups ou les déficits d’eau obligent à des remises en question de certaines pratiques qui sont déjà difficiles à accepter et à mettre en œuvre. Mais ces contraintes nouvelles peuvent néanmoins préparer les esprits à une nécessaire évolution de l’élevage extensif et à sa limitation dans certaines zones.

​

​

​

​

​

​

​

​

Contactez nous:

  • X
  • Mail
bottom of page